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The Kinetic City de Rahul Mehrotra

  • Photo du rédacteur: kathleen surena
    kathleen surena
  • 21 nov. 2023
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 déc. 2023

Selon Mehrotra, la notion de “Kinetic City”, ville cinétique est une nouvelle définition de la ville qui s’oppose à la notion de “Static City”, la ville statique. Dans cette article nous verrons ensemble quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle image de la ville, quel processus de recherche a conduit Mehrotra à cette définition et quelles enjeux l'attendent.



Introduction


Rahul Mehrotra est un architecte indien originaire de Mumbai (Bombay). Il est aujourd’hui à la tête du groupe RMA Architects, fondé en 1990 sous le nom de Rahul Mehrotra Associates, implanté à Mumbai. Il occupe une place de professeur en Urbanisme (Urban Design Planning) à l’université d’Harvard aux Etats-Unis. Il est engagé dans la preservation du patrimoine architecturale de son pays. C’est l’un des fondateurs de l’Indian Institute for Human Settlement, organisme prenant en charge l’étude et l’observation de la croissance exponentielle des villes indiennes. Ils analysent la transition des milieux ruraux en milieux urbains moyennement denses et denses. Mehrotra est aussi l’auteur de livres traitant de l’architecture traditionnelle dans sa ville natale, de l’évolution de l’urbanisme en Inde et des changements de mentalités de la société depuis la colonisation britannique à nos jours. Il est fasciné par l’évolution de son pays et par la capacité d’adaptation que recèle les villes indiennes et leur population. Notamment quand celles-ci sont muées par une idéologie très forte d’ordre nationaliste ou culturelle. Ce mode opératoire le convaincra durant toutes ses années de pratique, qu’il n’existe pas une seule façon de concevoir l’architecture, dans un cabinet avec une ou plusieurs têtes pensantes. À l’image de Patrick Bouchain en France, il croit que l’architecture est aussi affaire de collaboration entre plusieurs individus qui relève d’une logique propre aux besoins de chacun. Elle doit accepter un nouveau caractère qui se traduit par une impermanence des structures et une réversibilité des espaces, pris dans un flux inconstant d’hommes et d’objets. Ainsi il mis au point une nouvelle définition de la ville, propre au mode de croissance des villes indiennes qu’il intitulera : the Kinetic city, en français : la ville cinétique. Cette pensée prend tout son sens dans l’ouvrage The Kinetic City & Others Essays, dans lequel il en donne une définition, en expliquant les différentes étapes du développement urbain en Inde, les enjeux rencontrés et les défis à venir.

The Kinetic city

Selon Mehrotra, la notion de “Kinetic City” est une nouvelle définition de la ville qui s’oppose à la notion de “Static City”, la ville statique. Cette dernière engloberait la plupart de nos conceptions de la ville moderne contemporaine. Si l’on s’attarde aux conceptions européennes et américaines de la ville moderne, on distingue trois définitions qui pourrait expliquer l’évolution des mégalopoles indiennes : la grande ville, la ville diffuse et la ville élastique.


La Grande ville présente un degré de mouvance et d’evolution constant selon les périodes de faste de son économie (industrielle, tertiaire ou de service). Ses quartiers et ses infrastructures semblent répondre à des programmes spécifiques précis, inscris dans un ensemble d’objets architecturaux mono-fonctionels. Son évolution forme un ensemble ordonné sur le territoire, inscrit dans des matériaux en dures, destinés à traverser tous les âges. (ex: New York, Paris, Liverpool, Copenhague, etc). La ville diffuse ou entre-ville, quand à elle semble être un instant t, de l’évolution d’une ville moyenne à une grande ville. Elle prend la forme de fragments, de poches urbaines mono- fonctionnelles ou pluri-fonctionnelles, dont les dogmes architecturaux sont les mêmes que pour la grande ville. Ces poches urbaines sont reliées entre elles par un réseau de routes, de voies ferrées et de parcs. Les connexions paysagères ont des fonctions d’agréments visuelles ou de poches absorbantes en cas de risque d’inondation selon leur localisation dans le territoire. La ville diffuse regroupe un ensemble de petites villes suburbaines, dépendantes d’un pôle attractif. Ce dernier tend à absorber les petites villes qui l’entourent. Dans certains cas, ces petites villes constituent aussi de micro-pôles attractifs en tension. La ville diffuse englobe ainsi une zone urbaine - le plus souvent industrielle ou tertiaire - étalée et morcelée sur un territoire très vaste. (ex : Le Nord-pas-de-Calais en France, La Rhur en Allemagne, La Rust-belt aux USA, etc). Pour finir, la ville élastique, est une ville qui induit que certains espaces publiques et privées puissent être appropriés par ses habitants. Les espaces publiques et infrastructures présentent une réversibilité selon un programme de rotation des activités en fonction des saisons. Cette réversibilité est aussi observable dans le cadre d’une réhabilitation avec une mutation des fonctions premières des édifices concernés. Son visage évolue en fonction du mouvement perpétuelle des populations qui y résident, ainsi que des objets qui y transitent. C’est souvent le cas des grandes villes dites balnéaires ou culturelles des pays occidentaux. Mais aussi des grandes villes de certains pays emergents dynamiques et cosmopolite (Tokyo, Shanghai, Mexico,etc )

Ces trois définitions admettent que ces villes ne tendent qu’à un objectif : croître, par le biais d’une expansion ancrée dans le territoire, tout en bonifiant son centre historique et/ou économique, afin d’améliorer le confort et les services de ses habitants. Cette évolution à vitesses variables est maîtrisée, prévisible et quantifiable. De ce fait, Mehrotra les associe à une seule forme de modèle urbain: la ville statique, the static city.

Les descriptions de la grande ville, la ville diffuse et la ville élastique s’appliquent de prime abord à la région nord du continent indien, du Pendjab (New-Delhi) au Bengale Occidental (Calcutta), ainsi qu’aux mégapoles de Bombay, Jaipur, Chennai, Madras, Hyderabad, Bengaluru, Pondichery, et Goa. Ces villes présentent des centres urbains avec des banlieues denses, et des activités industrielles, commerciales et culturelles. On y trouve des architectures remarquables héritées des ères de gouvernance des princes guerriers hindous, boudhistes et monghols, ainsi que celles hérités de la domination britannique. Cependant Mehrotra s’avoue perplexe, la croissance exponentielle de ces villes et leur élasticité présente plusieurs subtilités qu’il n’observe pas dans les villes du monde correspondant aux définitions données plus haut. Il qualifie ces différences d’Impermanence - impermanence des flux, des infrastructures et des objets. - Les objets et les personnes, bien qu’inscris dans des systèmes d’organisation sociale et économique stricte, ne se déplacent pas nécessairement de façon saisonnière ou cyclique. L’installation d’une activité ou d’un événement culturel ou religieux s’adaptent totalement à l’environnement qu’il colonise, il s’appuie sur cette environnement sans chercher à s’y ancrer de façon pérenne. Les espaces se font et se défont sur des cycles très variés; quelques heures, des jours, des mois, des années, dépendant de la communauté, des centres d’intérêt et de la confession à laquelle appartient leurs créateurs. Cette notion de mouvement, et d’ancrage temporelle entre dans la notion de “ville cinétique”, une ville mouvante qui se fait et se défait en fonction des besoins et des temps forts d’une société. Ces villes mouvantes, sont observées dans toute leur ingéniosité lors des grands festivals religieux ou rassemblements commerciaux au sein de lieux que Merhotra nomme bazaars. Dans ces cadres particuliers, les individus de toutes castes et professions se déplacent tel un pèlerinage, avec tout le matériel nécéssaire à leur activité. Tout est pensé pour que rien ne manque dans ce lapse de temps - nourriture, lieux de résidence, sanitaires, lieux de prières, artisans, commerçants et soins médicaux, sont installés dans des abris de toiles, de bois, d’acier, de tôles, et de plâtre colorés, à première vue rudimentaires, mais soigneusement assemblés pour former une structure architecturée fonctionnelle, et réutilisable.

Ces événements séculaires s’accrochent aux nouvelles et anciennes infrastructures des villes indiennes, et de ce fait les englobent dans une réalité autre. L’espace publique change totalement de forme, des temples de plusieurs mètres de haut apparaissent au milieu de grandes artères routières qui deviennent piétonnes sur deux jours à deux semaines. Les mouvements de la foule et des activités deviennent objet d’architecture sans structure imposante. Ces structures sont issues d’un processus de récupération, dans la vie de tous les jours elles sont utilisées pour d’autres structures éphémères abritant d’autres fonctions, ainsi elle ne se perdent pas et se ré- emploient indéfiniment, comme l’aura analysé en parallèle de Merhotra le collectif belge Rotor. Les exemples forts de Merhotra dans son ouvrage sont des photos des festivals Kumbh Mela - ville reconstruite entièrement en quatres lieux différents que sont Prayagraj, Haridwar, Ujjain et Nashik - , des festivals de Navaratri et Diwali, des bazaars de Delhi et Mumbai, ainsi que les réseaux de services à la personnes tel que les Dabbawallahs, livreurs de lunchbox mondialement connus. Il s’attarde aussi sur d’autres événements du quotidien tel que les mariages ou rassemblements sportifs. Le vide se densifie et se dé-densifie inlassablement.

Le cas de Mumbai dite Bombay, la ville factice

Mehrotra la qualifie de ville factice. Née de l’agrégation spontanée de plusieurs éléments et poches urbaines au fil du temps, suivant différents mouvements architecturaux et politiques de transitions économiques, Mumbai recèle de pépites architecturales et urbaines se juxtaposant à des quartiers plus populaires. La densification de la ville ne suis pas un masterplan prédéfini dans les années 60, et le gouvernement ne limite pas son expansion. Ces facteurs font que cette ville gagnée sur l’eau se retrouve confronté à de multiples problèmes dans les années 90 à 2000. Face à l’afflux de populations, les urbanistes veulent créer une nouvelle ville expérimentale “Navi Mumbai“ au sud, qui s’oppose au grand bidonville de Dharavi au nord de la mégalopole. Cette nouvelle ville expérimentale au sud de Bombay cherche à trouver le bon équilibre entre habitats de qualité avec une logique d’aide sociale et des balbutiements de l’équivalent indien du plan locale d’urbanisme via le plan FSI, Floor Space Index. Pour Merhotra, Navi Mumbai est le symbole de l’échec de la volonté de reproduire les codes urbains occidentaux dans les villes indiennes. Les grandes tours d’habitations, les statues contemporaines et les immenses parvis sont délaissées au profit du vieux Bombay dense et dynamique. Les activités économiques s’y faufilent ou la contourne. Aujourd’hui, la ville se densifie mais se retrouve comme happée par l’attraction de la vieille ville, quid d’être engloutit par elle à l’avenir. Un dernier aspect de la ville de Mumbai marque Merhotra; dans le développement urbain de la ville, les politiques réussissent à attirer petit à petit la population de la classe moyenne vers l’extérieur de Bombay, créant ainsi un ensemble de suburbs : banlieues assez vaste et contrastées, collées entre elles par des quartiers interstitielles où s’infiltrent constamment les nouveaux arrivants. Ces derniers côtoient de plein pied les infrastructures de services comme la voie ferré ou les stations de traitement de déchets - des images frappantes qui ont fait le tour du globe. Il nous apporte une dernière information sur la politique du FSI, en effet en Inde le système d’aide financière gouvernementale aux grandes agglomérations urbaines définit un nombre spécifique d’habitants par mètre carré, afin de leur apporter un accès aux infrastructures publiques. Ce chiffre de près de 700 habitants par mètre carré est beaucoup plus élevé que les moyennes des grandes villes du globe. Ce qui change considérablement l’appréhension de la densité urbaine de l’Inde. Cette réglementation, qui peut nous paraître démesuré vise à effectuer des économies progressives dans le financement de ces infrastructures. Cependant elle accentue d’autant plus la densification des pôles urbains les plus importants bénéficiant déjà de ces aides, puisque les populations rurales se tournent instinctivement vers les zones où se trouve le plus de travail et de commodité. Pour finir, Merhotra admet que les enjeux restent entiers à Mumbai. Le manque d’espace vert, l’accès aux sanitaires et tout à l’égoux pour tous, ainsi qu’une mixité sociale adapté à des systèmes de circulations d’hommes et d’objets complexe sont à la fois les facteurs directes et enjeux de la ville cinétique observable sur place.


Le cas de Bangalore, une ville dysfonctionnelle

La ville de Bangalore est la 5e zone métropolitaine indienne. Grace à l’afflux de capitaux étranger, l’ancienne station de cantonnement britannique, voit l’installation des industries informatiques, scientifiques et pharmaceutiques accentuer son attractivité dans les années 90. De plus les politiques démocratiques mises en place par son gouvernement ont favorisé le développement de campus universitaire en lien avec ces industries, drainant une population jeune, dynamique et internationale. Néanmoins ce développement contrôlé à l’image des grandes villes occidentales s’est heurté à un problème de taille, la non-prise en compte de la culture du risque présente sur place. En effet le centre administratif et économique de la ville se trouve au dessus d’une zone de lac qui se remplit à chaque mousson. Ces mauvaises apprehensions des risques naturelles se heurtent à des infrastructures de transports et de services mal entretenues ou insuffisantes. Ainsi qu’une mauvaises gestion des sites de production des grands groupes qui polluent les ressources et l’environnement. Mehrotra déplore ce modèle bien que bénéfique à la structuration d'une classe moyenne forte et dynamique.

The Tropical India :

La perte des traditions de l’architecture tropicale au profit d’une architecture moderniste

Dans ce cas d’étude particulier, Merhotra fait une toute autre critique de l’urbanisme contemporain. Sa critique porte sur l’analyse de ses composantes architecturales. Il constate une perte de la richesse des constructions tropicales à matériaux mixtes, au profit d’un style brutaliste prônant la mono-matière. Ce style est hérité de l’apport notoire de star-architectes venus ajoutés leur pierre à l’édifice des grandes villes du nord de l’Inde, tel que Chandigarh par Le Corbusier, dans des climats qu’ils qualifiaient de “chauds”. Selon Mehrotra, cette appréhension est une erreur, un mot-valise; le sous-continent indien présente des micro-climats variés du nord au sud : du climat chaud et aride, où s’adapte parfaitement l’architecture dite “moderne”, au climat chaud et humide dans le sud du pays, auquel l’architecture tropicale est plus adaptée. Il déplore donc la perte des préceptes du mode opératoire traditionnelle, composé d’un ensemble de volumes implantés de tel sorte à favoriser le passage de l’air, un usage de parois et toiture visant à créer un ensemble d’outils favorisant la création d’ombres et de protection pour la pluie. La perte de l’ornement et de la colorimétrie est tout aussi frappante. Il déplore également une perte de l’importance donné aux mots définissant ce style architecturale. Il en donne l’exemple avec le terme “weathering”, qui désignait notamment la partie de la construction visant à dévier “goutte-à-goutte” l’eau de pluie de la toiture et des parois. Aujourd’hui, il est utilisé pour tous types de principes. Cette a-spécialisation du langage est symbole de gageure pour l’architecte-urbaniste, elle accentue la disparition d’un savoir-faire naturel et bioclimatique, au profit d’intrant high-tech, tel que l’usage de climatiseurs ou autres procédés pour réguler la température à l’intérieur des espaces. En résulte l'image de nouveaux quartiers où s'élèvent des tours d'habitation semblables à celles que l'on trouve dans toutes les grandes villes du monde, proposant plusieurs chambres avec salle de bain et grandes terrasses. Les balcons filant couleur béton gris apparent s'aligne au côté de grands shopping mall ou de quartiers d'affaires climatisés, inspirés des codes de l'architecture moderne et internationale. Pour Mehrotra ce patchwork niant les spécificités de styles variés adaptés au climat sont la marque d'une perte de savoirs et mémoires.

Conclusion: Les limites de cette croissance : entre expansion non-contrôlé et quête de prospérité.

Mehrotra nous fait une critique déchirante de l’urban planning en Inde. Comme dans la plupart des pays en voie de développement, l’Inde est sujette à un exode rural très élevé, corrélé à une explosion démographique constante. Cet afflux important de personnes donne lieu à de multiples challenges pour les pouvoirs publiques en place, les architectes et les urbanistes. Il faut construire vite et bien. Cette démarche engendre l’apparition de quartiers spécialisés et privées avec des tours de logements destinés à loger une classe moyenne grandissante et des poches industrielles destinées à accueillir des grandes firmes nationales ou internationales porteuses d’emploi. D’après Merhotra, le boom de ce modernisme accéléré a engendré des objets architecturaux sans coherence esthétique, ce sont de parfaites copies des modèles importées par les architectes-stars venus apporter leur pierre à l’édifice. Il dénote une perte de l’histoire de l’ornement et de la richesse de la composition architecturale ayant précédé et chevauché le période coloniale. Il est nostalgique d’un patrimoine peu conservé. En parallèle de cette modernisation des pratiques constructives et de la société, le système de caste toujours appliqué par une grande partie de la population contribue à nourrir des disparités économiques, obligeant les groupes de travailleurs les plus précaires à s’entasser dans des quartiers informels et interstitiels connus sous le nom de slums.


En somme ces nouvelles formes urbaines se heurtent à des “patterns”, traditionnelles regroupant, les anciens lieux de pouvoirs, les grands sites religieux, les bazaars, et avenues principales où affluent les différents modes de transports (voies routières et ferrées) et de commerces de rue. La co-existence de ces deux modes de développement urbain engendre une maille irrégulière complexe et dense. Mehrotra est convaincu que les architectes de demain devront revoir leur pratique. L’enseignement des disciplines de l’architecture et de l’urbanisme devront changer leur modèles de prédilection, pour se retourner vers des modes constructifs traditionnels adaptés au climat dans lequel il s’insère, et surtout aux “danses de la ville cinétique”. Ainsi désapprendre les méthodes occidentales leur permettront de trouver les outils d’appréhension de l’evolution actuelle de la ville cinétique. Il faut trouver un compromis entre tradition et modernité, avec une meilleure connaissance du territoire et des risques qui y sont liés.

Pour aller plus loin, la ville cinétique ne peut être totalement définie car elle se mue perpétuellement avec les savoirs et besoins de ses habitants et de ses officiants. Ce qui fait de la définition de Mehrotra une définition à un instant t qui sera elle aussi amenée à évoluer; notamment avec la course à la modernité lancé par la gouvernement nationaliste indien ces dix dernières années. La maîtrise de ce sous-continent se heurtent à des difficultés sociaux-culturels, proportionnelle à sa population, qui est passée en 2023 la première au monde. Au delà de ces défis nous devons simplement retenir que les points importants de la ville cinétique indienne sont :

  • l’Impermanence des flux, des objets, des structures architecturales, des personnes, et des ressources.

  • un ré-emploi de matériaux, rien ne se perd tout se transforme

  • une trame urbaine amovible, fluctuant avec le temps et les époques

  • des fragments urbains anciens et modernes, devenus support du mouvement cinétique de la ville.


Information sur l'ouvrage

Nom complet : The Kinetic City & Others Essays

Edition : Archi Tangle

Date de publication : 2021

Nombre de page : 352 pages

Langue : Anglais



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